Cuno Amiet, Selbstbildnis mit Gattin, 1899, tempera sur toile, 76 x 52 cm, Collection de la Ville de Lugano, © D. Thalmann, Aarau, Switzerland. Comme l’ont démontré les sources et des analyses de matériaux, Amiet a utilisé une tempera à l’œuf et à l’huile appelée « tempera de Lompeck ».
Cuno Amiet, Selbstbildnis mit Gattin, détail de la joue d’Anna Amiet (environ 8 x 11 mm). La peinture, appliquée en couches multiples, était si visqueuse que les traits de pinceau donnent moins une impression homogène qu’additive, apparaissant comme de nombreux fragments aux bords effrangés, à la manière d’un dessin à la craie.
Cuno Amiet, Stillleben mit rotem Tuch, 1913, huile sur toile, 59 x 72,5 cm, Soleure, Kunstmuseum, © D. Thalmann, Aarau, Switzerland. La couleur des fleurs, à base des pigments jaune de strontiane et de jaune de cadmium (selon une micro-spectroscopie infrarouge à transformée de Fourier), a partiellement viré au brun.
Cuno Amiet, Stillleben mit rotem Tuch, détail vu en lumière rasante, avec parties brunies.
Cuno Amiet, Stillleben mit rotem Tuch, coupe transversale d’un échantillon de couleur jaune ayant viré au brun. a) Vue au microscope optique (champ clair, filtres polarisants croisés). Le brunissement de la couleur est superficiel, à l'intérieur la teinte est inchangé. b) comme a), sous rayonnement ultraviolet (365 nm). La surface modifiée contient des composants fluorescents.
Publication «Kunsttechnologische Forschungen zur Malerei von Cuno Amiet 1883–1914»